Occurences de l'expression

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pour ANCELOT, AUGER

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UNE SÃ‰DUCTION (1832)

Si j'avais su que tu te lierais avec la fille d'un marquis, riche de plus de trente mille francs de rente, je ne t'y aurais pas laissée ; nous sentons ce qui nous manque surtout quand nous voyons ce que possèdent les autres. (Acte 1, scène 1, LAURENCE)
J'espère au moins que tu viendras me voir souvent, quand nous serons en petit comité, lorsque Monsieur_Ernest aura quitté notre ville. (Acte 1, scène 1, MADAME DUPRÉ)
Des êtres destinés aux regrets, aux privations, à côté de ceux qui jouissent de tout. (Acte 1, scène 2, GERSAINT)
C'est l'envie d'être avec mes deux bonnes amies de pension, de danser, de n'être pas seule dans la boutique de mon père, à me dire : pourquoi donc moi ici, triste et malheureuse, travaillant sans repos, tandis que mes amies, de mon âge, avec les mêmes goûts, les mêmes habitudes, les mêmes idées, sont heureuses et ont tous les plaisirs ? (Acte 1, scène 2, LAURENCE)
Aussi pourquoi votre père vous a-t-il fait élever avec de riches jeunes personnes ? (Acte 1, scène 2, GERSAINT)
Un jour, malgré votre, jolie figure, vous les verrez faire de brillants mariages, et vous... (Acte 1, scène 2, GERSAINT)
Je n'ai pas envie d'être riche ; je me plais à travailler, pourvu que j'aie un petit moment de plaisir, et si seulement je viens au bal, je ne veux pas autre chose, pas même de toilette ; j'en sauterai plus à mon aise. (Acte 1, scène 2, LAURENCE)
Oui, il faut lui procurer cette joie ; il y aura assez d'occasions peut-être dans le cours de sa vie où son peu de fortune lui ôtera sa part de bonheur. (Acte 1, scène 2, GERSAINT)
Venez, Laurence, je vais vous conduire près de votre père, et nous obtiendrons la permission tant désirée. (Acte 1, scène 2, GERSAINT)
Vois-tu, en province, il ne faut pas trop montrer qu'on est plus riche que les autres. (Acte 1, scène 3, MADAME DUPRÉ)
Monsieur_Dupré ne m'a pas encore donné les diamants qu'il m'avait promis avant notre mariage, c'est désagréable ! (Acte 1, scène 3, MADAME DUPR?)
Alors tu ne voudras peut-être plus voir la femme d'un notaire de province. (Acte 1, scène 3, MADAME DUPR?)
Mon amitié est à toi pour toujours, ainsi qu'à notre chère Laurence !... (Acte 1, scène 3, SOPHIE)
Que le nôtre est à plaindre ! v.12 (Acte 1, scène 4, MADAME DUPRÉ)
Parbleu, les préparatifs de ce bal, puisqu'il est dit que toujours, et malgré tout, votre volonté se fera. (Acte 1, scène 5, DUPRÉ)
C'est comme cela qu'il en doit être dans un bon ménage. (Acte 1, scène 5, MADAME DUPRÉ)
Ensuite, ce bal paraissait plaire à votre ami Ernest... (Acte 1, scène 5, MADAME DUPRÉ)
Je le reconnais là ! Encore une imprudence jointe à tant d'autres. (Acte 1, scène 5, DUPRÉ)
Comment ! Le Comte_Ernest_de_Cérigny, qui tient aux plus anciennes familles de France et que ses relations font soupçonner de quelques regrets vers le passé, est impliqué, à tort ou à raison, dans une de ces prétendues conspirations qu'on découvre toutes les semaines ; il cède aux craintes et aux instances de sa mère ; il quitte Paris et vient à Châtillon-sur-Seine me demander un asile que je lui accorde avec plaisir parce que j'ai de grandes obligations à sa famille : depuis deux mois il cache chez moi son nom et son titre, et au lieu de vivre obscur et tranquille, il t'engage à donner un bal où toute la ville est invitée. Cela est-il prudent, je le demande ? (Acte 1, scène 5, DUPRÉ)
Je m'en rapporte à vous pour ces sortes de calculs, et je suis bien sûre que vous avez regardé dans le Code si vous pouviez obliger Monsieur_Ernest sans vous compromettre. (Acte 1, scène 5, MADAME DUPRÉ)
Je vous ai apporté une dot qui a payé votre charge ; et j'ai quelques droits à dépenser... (Acte 1, scène 5, MADAME DUPRÉ)
Il se montre fort empressé, fort assidu auprès d'elle. (Acte 1, scène 5, DUPRÉ)
Il ne faut pas que cela te fâche : voyons, reprends ta bonne humeur, je retourne à l'étude avant de recevoir notre monde. (Acte 1, scène 5, DUPRÉ)
Ce n'est pas à mon mari peut-être que j'aurais quelque sujet de chercher querelle. (Acte 1, scène 6, MADAME DUPRÉ)
Et puis-je connaître la cause de vos reproches ? (Acte 1, scène 6, ERNEST)
Interrogez votre coeur. (Acte 1, scène 6, MADAME DUPRÉ)
Elle est jolie, sans doute ; mais vous savez bien qu'une autre est l'objet de toutes mes pensées, le but de toutes mes actions. (Acte 1, scène 6, ERNEST)
N'avez-vous pas été la première à comprendre la nécessité qui me contraignait à feindre pour une autre... une admiration. (Acte 1, scène 6, ERNEST)
Qui peut-être n'avait pas besoin d'être feinte. (Acte 1, scène 6, MADAME DUPRÉ)
Vous vous alarmez sans raison : et ne craignez-vous pas que, par l'altération de votre humeur, Dupré ne soupçonne... (Acte 1, scène 6, ERNEST)
Mon mari pense, dit et croit ce que je veux. Notre mariage ne s'est fait qu'à cette condition expresse ; je n'avais pas plus d'amour pour Monsieur_Dupré qu'il n'en avait pour moi : il voulait une dot pour payer sa charge ; je voulais un mari pour faire toutes mes volontés. Chacun de nous a obtenu ce qu'il désirait. (Acte 1, scène 6, MADAME DUPRÉ)
Mais parlons de notre fête : elle sera charmante. (Acte 1, scène 6, ERNEST)
Je tremble pour elle ; je gémis sur moi. (Acte 1, scène 6, MADAME DUPRÉ)
J'ai déjà perdu, je le vois, cette influence dont j'étais si fier, qui charmait votre vie, disiez-vous... (Acte 1, scène 6, ERNEST)
Et moi qui, pour vous, ai trahi mes devoirs ; moi dont le coeur est demeuré sans force contre votre amour ! (Acte 1, scène 6, MADAME DUPRÉ)
Vous seul avez troublé ma vie ; avant de vous connaître j'étais tranquille. (Acte 1, scène 6, MADAME DUPRÉ)
Pardon ; mais le calme ne peut être où n'est pas la vertu. (Acte 1, scène 6, MADAME DUPRÉ)
Adèle, comment pouvez-vous penser qu'une autre... (Acte 1, scène 6, ERNEST)
Mais il manque à votre toilette une chose que Dupré a le courage de vous refuser et que je suis trop heureux de pouvoir vous offrir. (Acte 1, scène 6, ERNEST)
Mais il faut que votre mari vous les donne. (Acte 1, scène 6, ERNEST)
Adèle, votre réputation m'est chère : laissez-moi agir, je saurai tout arranger. (Acte 1, scène 6, ERNEST)
Votre joie me ravit. (Acte 1, scène 6, ERNEST)
Comment Monsieur_le_Comte se trouve-t-il de notre vie de province ? (Acte 1, scène 8, DUPRÉ)
Votre femme, mon ami, est une excellente personne, et vous êtes bien heureux ! (Acte 1, scène 8, ERNEST)
Ce n'est pas faute d'être tourmenté par ma mère. (Acte 1, scène 8, ERNEST)
Mademoiselle_Sophie_de_Boncourt, fille unique du Marquis_de_Boncourt, qui a trente_mille livres de rentes et qui habite une terre magnifique à quinze lieues d'ici. (Acte 1, scène 8, DUPRÉ)
Puisque rien n'échappe à votre sagacité, puisque vous connaissez le secret de ma vie, il serait inutile de chercher à feindre avec vous. (Acte 1, scène 8, ERNEST)
Ce soir, dans ce bal, Laurence souffrira peut-être en voyant les parures ; je voudrais lui épargner un chagrin. (Acte 1, scène 8, ERNEST)
Si votre femme lui donnait un bijou ? (Acte 1, scène 8, ERNEST)
Après les services importants que vous m'avez rendus, je ne crois pas encore dignement reconnaître vos témoignages d'amitié, et vous me désobligeriez beaucoup en refusant. (Acte 1, scène 8, ERNEST)
Vous, peut-être ? (Acte 1, scène 9, LAURENCE)
C'est toujours ainsi qu'on dit la vérité à Paris ; nous autres provinciaux, nous ne savons rien dire ni rien faire. (Acte 1, scène 9, DUPRÉ)
Mais je vais prévenir une femme de votre arrivée. (Acte 1, scène 9, DUPR?)
Il y va peut-être de ma vie. (Acte 1, scène 10, ERNEST)
Rien n'est plus vrai. Laurence, veuillez être sincère ; déjà il a été question pour vous de mariage ; je sais qu'on songe à votre cousin. (Acte 1, scène 10, ERNEST)
Que votre cour vous révéla ? v.27 (Acte 1, scène 10, ERNEST)
Quand il prend votre main, sentez-vous la sienne trembler ? (Acte 1, scène 10, ERNEST)
Comme la vôtre en ce moment ?... (Acte 1, scène 10, LAURENCE)
C'est votre esclave, peut-être ? (Acte 1, scène 10, ERNEST)
Soumis, sans être attentif, ne devinant pas votre pensée, ne cherchant jamais à devancer vos désirs ? (Acte 1, scène 10, ERNEST)
Être près de vous sans vous voir, et vous voir sans vous aimer, sont deux choses impossibles à tout être doué d'un coeur. (Acte 1, scène 10, ERNEST)
Devant le monde, je saurai me contraindre ; me promettez vous de ne pas m'accabler de votre froideur ? (Acte 1, scène 10, ERNEST)
Je quitte Monsieur_Dupré ; il vient de me remettre votre présent. (Acte 1, scène 12, MADAME DUPRÉ)
Vous voyez bien, chère Adèle, que votre mari est un excellent homme. (Acte 1, scène 12, ERNEST)
Le traître ! (Acte 1, scène 12, MADAME DUPRÉ)
Vous avez beau connaître l'art de feindre, v.39 (Acte 1, scène 12, MADAME DUPRÉ)
Qu'aurait pensé votre mari si je vous avais parée seule ? (Acte 1, scène 12, ERNEST)
Ne voulez-vous pas que je vous sache gré de votre perfidie ? (Acte 1, scène 12, MADAME DUPRÉ)
S'il était vrai que j'eusse quelques pensées pour une autre, votre humeur et votre exigence ne prendraient-elles pas le soin de me justifier ? (Acte 1, scène 12, ERNEST)
Votre conduite serait horrible. (Acte 1, scène 12, MADAME DUPRÉ)
J'ai des amis qui sont les plus honnêtes gens du monde, et qui font la cour à trois ou quatre femmes en même temps. (Acte 1, scène 12, ERNEST)
Ce sont mes amis qui pourraient parler ainsi ; et peut-être conviendrait-il de ne pas résister, car il en est qui seraient capables d'ajouter : « Cette petite ville où vous devez vieillir, où vous êtes connue de chacun, où vous tenez à paraître entourée de considération, si elle venait à savoir... » (Acte 1, scène 12, ERNEST)
Je vous le répète, madame, ce n'est pas moi qui dirais de pareilles choses ; j'ai mis plus de soin que vous-même à cacher nos secrets : en ce moment encore je tremble que votre agitation ne soit remarquée. (Acte 1, scène 12, ERNEST)
Il est vrai que si j'en jugeais par l'expression de votre figure, je pourrais croire que vous êtes mal disposée. (Acte 1, scène 13, GERSAINT)
S'il faut le dire, un malaise causé peut-être par la chaleur et la fatigue... (Acte 1, scène 13, MADAME DUPRÉ)
Combien les amis d'une femme, ceux à qui elle accorde sa confiance, doivent être empressés à calmer ses maux ! (Acte 1, scène 13, GERSAINT)
Nous leur avons imposé des devoirs auxquels nul de nous ne voudrait se soumettre. (Acte 1, scène 13, GERSAINT)
Puissé-je m'être trompé ! (Acte 1, scène 13, GERSAINT)
Une autre vient que je préfère. v.52 (Acte 1, scène 14, ERNEST)
Comme elle tremblait près de moi ! (Acte 1, scène 14, ERNEST)
On va peut-être remarquer mon absence. (Acte 1, scène 15, LAURENCE)
En vérité, vous éclipsez toutes les autres femmes, malgré leurs frais de toilette. (Acte 1, scène 15, ERNEST)
Mais ne me retenez pas ainsi, il faut que je rentre au bal. (Acte 1, scène 15, LAURENCE)
Votre haine pour moi... (Acte 1, scène 15, ERNEST)
Et cependant vous voilà toute tremblante ! (Acte 1, scène 15, ERNEST)
C'est que personne ne vous aime comme moi ; et ce trouble, si vous saviez combien il m'enchante ! si ce n'est pas de la haine, ce ne peut être que de l'amour. (Acte 1, scène 15, ERNEST)
Et votre voix m'a consolé. v.56 (Acte 1, scène 15, ERNEST)
Sentez-vous comme ma main tremble ? v.58 (Acte 1, scène 15, ERNEST)
Et la vôtre tremble à son tour. v.59 (Acte 1, scène 15, ERNEST)
Vous vous souviendrez de votre promesse ? (Acte 1, scène 16, ERNEST)
Monsieur_Dupré a raison : moi, je ne veux pas perdre une seule contredanse. (Acte 1, scène 16, SOPHIE)
Et trente mille livres de rentes ! (Acte 1, scène 16, DUPRÉ)
Comme ta main tremble ! (Acte 1, scène 16, LAURENCE)
Et d'ailleurs n'es-tu pas maîtresse ici ? (Acte 2, scène 1, LE MARQUIS)
Depuis six mois que nous habitons votre château, mon père, je n'avais pas vu Laurence ; elle a fait quinze lieues pour venir me visiter ; eh bien ! (Acte 2, scène 1, SOPHIE)
Tout cet éclat n'entre pour rien. v.65 (Acte 2, scène 1, SOPHIE)
Je conçois, mon enfant, que tu n'aies vu que cela ; mais moi j'ai dû songer à autre chose : aussi ai-je fait prier notre voisin, Monsieur_Gersaint, de se rendre ici ; vieilli dans l'étude des lois, il nous sera fort utile et je l'attends. (Acte 2, scène 1, LE MARQUIS)
De là, plus tard, le désespoir des uns, la ruine des autres, et des procès, des procès !... (Acte 2, scène 2, GERSAINT)
Voyons, puisque nous sommes entre nous, faites-moi la leçon : que faut-il que je demande ? (Acte 2, scène 2, GERSAINT)
Deux et deux font quatre : cela n'est pas bien malin, et c'est pourtant là le bonheur du ménage. (Acte 2, scène 2, GERSAINT)
Vous nous permettrez de le placer dans une douce analogie de sentiments. (Acte 2, scène 2, SOPHIE)
Libre à vous, ma belle demoiselle ; on parle ainsi à votre âge ; mais les sentiments changent, et les contrats restent... (Acte 2, scène 2, GERSAINT)
Le jeune homme et sa mère ont vu notre notaire. (Acte 2, scène 2, LE MARQUIS)
C'est là tout le résumé dans nos lois comme dans nos moeurs, et, par le plus grand des hasards, il y a, dans cette occasion, accord parfait entre nos meurs et nos lois. (Acte 2, scène 2, GERSAINT)
Je viens offrir à votre avenir le secours de l'un et de l'autre. (Acte 2, scène 2, GERSAINT)
Bonjour, mon cher Marquis : en vérité votre parc est délicieux. (Acte 2, scène 3, LA COMTESSE)
Vous permettrez, madame, que je vous présente Monsieur_Gersaint, un voisin de campagne et de plus un ancien ami dont les conseils ne m'ont jamais manqué dans les grandes occasions. (Acte 2, scène 3, LE MARQUIS)
Mais à cette époque, on ne vous donnait Ni votre nom ni votre titre, et j'étais loin de soupçonner... (Acte 2, scène 3, GERSAINT)
Si les poursuites dont j'étais l'objet alors n'eussent été qu'odieuses, elles auraient continué peut-être ; mais elles étaient ridicules, et on y a renoncé. (Acte 2, scène 3, ERNEST)
Ainsi, notre aimable mariée ira à la cour ! (Acte 2, scène 3, GERSAINT)
Tout est stipulé dans le contrat : de notre côté, l'héritage du Baron_de_Cérigny, mon beau-frère... puis, vous savez, mon cher marquis, que mon fils joint à la fortune dont il jouit de brillantes espérances. (Acte 2, scène 3, LA COMTESSE)
Diantre ! (Acte 2, scène 3, GERSAINT)
Mon gendre a raison ; veuillez, madame la comtesse, me suivre dans mon cabinet ; Monsieur_Gersaint nous y accompagnera, et là nous prendrons connaissance des clauses déjà convenues entre nous. (Acte 2, scène 3, LE MARQUIS)
Je lui dois beaucoup, car c'est elle qui a songé à notre union. (Acte 2, scène 4, ERNEST)
L'indépendance, l'éclat de ma situation avaient suffi à mon bonheur ; mais dès que je vous ai vue, j'ai senti qu'il en pouvait exister un autre. (Acte 2, scène 4, ERNEST)
Près de vous comment ne pas l'être ? (Acte 2, scène 4, ERNEST)
Mais cette félicité que je me promets serait incomplète si je ne croyais pas à la vôtre. (Acte 2, scène 4, ERNEST)
Non, aujourd'hui, je peux vous le dire ; à votre voix, Ernest, des sentiments que j'ignorais se sont éveillés dans mon coeur ; ici, près de mon père, sans soucis, sans inquiétude, je vivais dans le présent : vous avez paru, j'ai eu un avenir. (Acte 2, scène 4, SOPHIE)
Quel avenir pour vous bientôt va naître ! v.71 (Acte 2, scène 4, ERNEST)
Votre mari, dès ce jour, ne veut être v.73 (Acte 2, scène 4, ERNEST)
De tous vos veux maîtresse souveraine, v.75 (Acte 2, scène 4, ERNEST)
Je veux que votre vie soit un continuel enivrement. (Acte 2, scène 4, ERNEST)
L'idée d'être à lui m'enchante, et s'il fallait perdre cette espérance, je crois que j'en mourrais. (Acte 2, scène 6, SOPHIE)
Tout est bien différent entre nous : cette vie pure de jeune fille, tu vas la consacrer par l'amour à ton mari ; tu se ras heureuse et calme. (Acte 2, scène 6, LAURENCE)
Pardonne-moi d'être malheureuse ; si tu me blâmes, ne me repousse pas, je suis déjà trop punie. (Acte 2, scène 6, LAURENCE)
Il reviendra peut-être ? (Acte 2, scène 6, SOPHIE)
Me cacher à tous les yeux jusqu'au jour où... peut-être je mourrai ; me sauver de mon père et de moi-même. (Acte 2, scène 6, LAURENCE)
Mais demain je cesse d'être libre ; demain je dois rendre un compte exact de toutes mes actions ; et bientôt je quitte ce château, ce pays... (Acte 2, scène 6, SOPHIE)
L'homme que Monsieur_de_Boncourt a choisi pour sa fille doit être digne de recevoir ma confidence ; il saura m'accorder la protection qui m'est due à moi, être faible, sans défense ; et du moins je sauverai l'honneur de mon père. (Acte 2, scène 7, LAURENCE)
C'est elle, un homme la suit, je tremble ! (Acte 2, scène 7, LAURENCE)
Chère Laurence, pardonne à ma timidité ; songe à l'embarras que j'éprouve devant celui qui bientôt va devenir mon maître ! (Acte 2, scène 8, SOPHIE)
Voyons, mon enfant, ne tremblez pas ainsi ; vous savez bien que je vous aime : confiez-moi tout ; vous avez été faible, crédule, vous êtes malheureuse... (Acte 2, scène 9, GERSAINT)
Allons, rassurez-vous ; cette faute, nous la cacherons aux yeux de votre famille et du monde, et peut-être pouvons-nous encore la réparer. (Acte 2, scène 9, GERSAINT)
Cet homme qui abusa de votre candeur, vous l'aimiez ? (Acte 2, scène 9, GERSAINT)
Il vient d'arriver au château ; il est chargé de la rédaction du contrat de mariage de votre amie. (Acte 2, scène 9, GERSAINT)
J'obtiendrai adroitement de Dupré les renseignements qui me sont nécessaires ; vous me direz le nom de votre séducteur, et j'espère qu'il réparera son crime. (Acte 2, scène 9, GERSAINT)
C'est bien, je verrai votre père, je lui dirai que Mademoiselle_de_Boncourt vous réclame pour passer avec elle les premiers mois de son mariage ; j'arrangerai tout, soyez sans inquiétude ; mais il faudra paraître à la signature du contrat. (Acte 2, scène 9, GERSAINT)
Votre amie paraîtra à la cérémonie ; il faut que Dupré, de retour à la ville, l'ait vue ici calme, heureuse de votre bonheur. (Acte 2, scène 10, GERSAINT)
Il faudra réparer le désordre de votre toilette. (Acte 2, scène 10, GERSAINT)
Je veux lui dire un mot en passant ; allons, rentre dans ta chambre et attends-moi. (Acte 2, scène 10, SOPHIE)
Ce nom m'a fait trembler ; je n'ose jeter les yeux à travers cette croisée... Ernest ! (Acte 2, scène 11, LAURENCE)
Pourquoi n'ai-je pas eu plus de force contre mon propre coeur ? (Acte 2, scène 11, LAURENCE)
Mais on va venir, et votre amie vous attend dans votre chambre. (Acte 2, scène 12, GERSAINT)
Que faites-vous donc ici, seul, Maître_Gersaint ? (Acte 2, scène 14, DUPRÉ)
Autrefois l'inégalité des conditions causait, disait-on, le désordre et l'immoralité, aujourd'hui c'est l'inégalité des fortunes ; à la place des titres on a mis les écus : je vous demande ce que les moeurs y ont gagné. (Acte 2, scène 14, GERSAINT)
Vous êtes sévère, Maître_Gersaint. (Acte 2, scène 14, DUPRÉ)
Voilà votre texte accoutumé : il s'agit de quelque fille séduite. (Acte 2, scène 14, DUPRÉ)
Sur ce sujet, quoi ! votre gaité brille ? v.86 (Acte 2, scène 14, GERSAINT)
Ne la peut-on ravir à votre amour ? v.89 (Acte 2, scène 14, GERSAINT)
Il ne faut pas être plus sévère que la loi. (Acte 2, scène 14, DUPRÉ)
Je vois que lorsqu'une fois on quitte le monde, il ne faut plus y rentrer. (Acte 2, scène 14, GERSAINT)
Mais non, toutes mes précautions sont prises, l'avenir de Laurence est assuré ; demain une lettre de moi l'instruira. (Acte 2, scène 14, ERNEST)
À la fin, mon cher, je dis adieu à tous les amusements de la jeunesse ; je deviens un homme grave, il le faut : la carrière de l'ambition est ouverte et j'y entre. (Acte 2, scène 15, ERNEST)
J'espère, Mademoiselle, que vous tiendrez votre promesse ; la meilleure amie de Mademoiselle_de_Boncourt doit être digne de ce nom. (Acte 2, scène 16, ERNEST)
Que de reconnaissance m'inspire votre généreux silence !... (Acte 2, scène 16, ERNEST)
Tenez, Ernest, ce sont mes diamants : offrez-les à votre femme. (Acte 2, scène 16, LA COMTESSE)
Comme ta main tremble ! (Acte 2, scène 16, SOPHIE)
Madame Dupré tremblait aussi en m'attachant un collier... Je m'en souviens aujourd'hui. (Acte 2, scène 16, LAURENCE)
Quand vous vous marierez, mon enfant, la Comtesse_de_Cérigny, ou, pour mieux dire, votre amie, se chargera du soin que vous remplissez auprès d'elle en ce moment. (Acte 2, scène 16, LE MARQUIS)
Je comprends ce qui se passe dans votre âme, j'ai peut-être eu tort d'exiger... (Acte 2, scène 16, GERSAINT)
Un peu d'envie peut être ?... (Acte 2, scène 16, LA COMTESSE)

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Dans les 1895 textes du corpus, il y a 1 textes (soit une présence dans 0,05 % des textes) dans lesquels il y a 161 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 161,00 occurences par texte.

n°	Titres	Acte 1	Acte 2	Total
1	UNE S?DUCTION	86	62	148
2	UNE SÉDUCTION	7	6	13
	Total	93	68	161